LES MÉDECINES ALTERNATIVES POUR ALLER MIEUX
LES MEDECINES ALTERNATIVES COMPLEMENTAIRES
Les MAC, terme reconnu par l’OMS, regroupent des approches, des pratiques, des produits de santé et médicaux, qui ne sont pas habituellement considérés comme faisant partie de la Médecine Conventionnelle. Elles appartiennent à la catégorie des » Traitements Alternatifs » ou » Thérapies Complémentaires « .
Elles sont également appelées Médecines Non Conventionnelles (MNC), Médecines Douces, Médecines Parallèles, Médecines Naturelles, Médecines Psychiques, Médecines Spirituelles, Techniques alternatives ou non conventionnelles de guérison… Ces méthodes auxquelles de plus en plus de personnes ont recours, permettent une réelle évolution de conscience qui redonne à chaque individu la responsabilité de son propre état de santé et de bien-être.
La maladie n’arrive pas par hasard, mais signifie que quelque chose se passe dans la vie de la personne. Il est fondamental d’être à l’écoute de son corps et de comprendre sa part de responsabilité dans son « problème » de façon à pouvoir changer, et ensuite guérir. Les médecines alternatives travaillent sur l’harmonie entre le corps, l’esprit et les émotions. Les effets bénéfiques sont souvent extrêmement puissants et rapides. C’est pour quoi depuis plusieurs années déjà, elles ont commencé leur entrée à l’hôpital !
LA MEDECINE HOLISTIQUE
La médecine occidentale considère la maladie qui nous affecte, et en particulier l’organe ou la partie du corps touchée. La médecine holistique s’intéresse avant tout à l’être que nous sommes dans sa globalité. La première s’attache à éliminer les symptômes, la deuxième recherche les causes de la maladie.
Dans cette démarche diamétralement différente, la médecine moderne nous considère comme des patients, par conséquent passifs (les deux mots ont la même origine latine patere, qui signifie subir). En effet, le médecin établit un diagnostic, délivre une ordonnance, prescrit un traitement …
Dans la guérison holistique, nous ne sommes plus des patients. De passifs, nous devenons actifs. De spectateurs, nous endossons le rôle d’acteurs. Assumer cette responsabilité nécessite une sincère humilité et un réel courage. C’est avoir la lucidité de reconnaître que nous sommes le premier responsable de nos maux.
Cette vision est aux antipodes de ce que nous croyons généralement, car nous avons appris à considérer, pour la plupart, que la maladie nous « tombe dessus », sans raison apparente ou légitime.
Pour apprendre à nous guérir, nous devons changer de rôle. Nous devons adopter une attitude dynamique et participer activement à notre guérison. Nous devons devenir l’initiateur du processus qui nous fera recouvrer la santé, car au final, nous demeurons l’acteur principal de notre guérison !
Cette attitude résolue nécessite inévitablement des changements radicaux dans notre manière de vivre, nos choix, nos pensées, nos comportements, nos actes quotidiens. Cela ne signifie pas nous couper des moyens que met à notre disposition la médecine. Cela place simplement l’approche de la guérison dans une nouvelle perspective. Ainsi, dans cette démarche, les médecins, les thérapeutes, les spécialistes, nous apportent des moyens pour restaurer la santé.
LA MEDECINE INTEGRATIVE
La médecine intégrative incorpore des pratiques de la médecine occidentale et de la médecine complémentaire. Elle met à profit les meilleurs éléments disponibles des deux démarches thérapeutiques. Le fait qu’elle tient compte du rapport entre la vie psychique, biologique et spirituelle de la personne, qu’elle considère dans toutes ses dimensions, est une de ses plus importantes caractéristiques. L’un des principes de base de la médecine intégrative est de tirer profit des meilleurs soins offerts selon les approches conventionnelles et les approches complémentaires dans le but de parvenir le plus rapidement possible à la guérison du patient.
La médecine intégrative s’articule autour de différents grands axes qui ont tous le même point commun : le patient. La relation entretenue entre le patient et son médecin prend une importance particulière et elle repose sur un climat de confiance.
Tout comme la médecine familiale, la médecine intégrative propose un modèle centré sur le patient où la contribution du médecin prend néanmoins davantage d’importance.
LES THERAPIES CORPS-ESPRIT (TCE)
On regroupe sous le nom de thérapies corps-esprit les thérapies qui mettent l’accent sur les interactions entre les pensées, les émotions, le psychisme et le corps physique. En anglais, on appelle couramment cela » mind-body medicine « . Il s’agit d’un concept qui propose de prendre en compte, dans quelque thérapie que ce soit, non seulement les aspects strictement physiques ou matériels, mais également ce qui relève de la » conscience « .Les grands médecins, philosophes et penseurs de l’Antiquité affirmaient que l’esprit influence la santé (Mens sana in corpore sano – et vice versa).
On n’a toutefois pu entreprendre de vérifier scientifiquement cette notion que dans la deuxième moitié du XXe siècle, avec l’apparition de spécialités comme les neurosciences. C’est alors qu’on s’est mis à étudier, entre autres, l’influence que pouvaient avoir les pensées, les croyances, les émotions et les sentiments sur la mobilisation des défenses immunitaires par l’organisme, favorisant ainsi le processus de la guérison … NB/ On parle de somato-psychique (interaction du corps avec le mental) ou psychosomatique (interaction du mental avec le corps physique).
LA MEDECINE PSYCHOSOMATIQUE & LA PSYCHO-SOMATO-THERAPIE
La psycho-somato-thérapie est une méthode qui allie le corps et l’esprit, visant à soulager les blessures de l’Etre et comprendre les messages du corps. Nous ne sommes pas corps ou esprit ; nous sommes corps et esprit tout entier » disait George Sand.
Trouver les mots pour des maux, c’est à dire parler de ses émotions, permet de se libérer, d’apprendre à se connaître, et de soulager des troubles psychosomatiques. La médecine psychosomatique est aussi vieille que la médecine. Du grec psukhê = l’« âme sensitive » et du grec soma = « corps », elle est la « médecine relative aux troubles organiques ou fonctionnels occasionnés, favorisés ou aggravés par des facteurs psychiques émotionnels et affectifs.
Elle s’inscrit dans une prise en compte globale de la maladie ; certains parlent de « médecine holistique ». Au lieu de circonscrire les causes de maladies à des facteurs extérieurs (microbes, intoxications, etc.) ou intérieurs (le tout génétique de certains), elle inclut le rôle du psychisme comme facteur important dans l’étiopathogénie et dans la guérison. NOTA BENE : Déjà au Vème siècle avant notre ère, en Grèce, Hippocrate et l’école de Cos plaident pour une médecine du corps et de l’âme qui a pour objet l’homme malade dans sa totalité, qui tient compte du tempérament du malade (les « humeurs hippocratiques ») et de son histoire. Hippocrate postule ainsi l’unité psychosomatique de l’homme. La maladie étant conçue comme une réaction globale de l’individu, l’intervention thérapeutique vise à rétablir l’harmonie perdue. De même, le philosophe Platon écrivait qu’« On ne peut guérir la partie sans soigner le tout. On ne doit pas soigner le corps séparé de l’âme, et pour que l’esprit et le corps retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l’âme. Car, c’est une erreur fondamentale des médecins d’aujourd’hui : séparer dès l’abord l’âme et le corps. »
LE DECODAGE BIOLOGIQUE DES MALADIES
Le Décodage Biologique est une thérapie psycho-bio-cognitivo-comportementale qui permet, au moyen d’outils simples, de trouver le sens d’un symptôme, dans le but de dénouer les blocages profonds qui affectent notre santé ou notre comportement. Il s’agit d’une approche globale corps-esprit qui considère le symptôme comme un indice permettant de remonter jusqu’à la cause du » problème « . Le présupposé est que la problématique physique ou émotionnelle est la solution du cerveau pour répondre à un évènement, à une situation stressante, ou à un conflit intérieur non exprimé. Ce conflit intérieur ou cette situation stressante génère un sur-stress auquel le cerveau, ayant l’intention positive de nous préserver, va » programmer » une problématique physique, une problématique émotionnelle, ou un comportement non désiré. Cette » solution positive » est donc là pour nous préserver !!!… (Explication de Christian Flèche directeur de l’Ecole de Décodage Biologique)
LA METAMEDECINE
La Métamédecine est née en 1987. La racine du mot Métamédecine « méta » en grec signifiant « aller au-delà ». Si on compare la médecine traditionnelle à un iceberg, elle en est la partie visible, celle qui traite les symptômes, les douleurs ou corrige des défauts de fonctionnement organique par des interventions chirurgicales. La Métamédecine quand à elle, s’occupe de la partie immergée de l’iceberg, et traite plutôt la partie inconsciente liée aux sentiments, aux émotions, pour tenter de découvrir quel souvenirs douloureux logés dans la mémoire émotionnelle ont donnés origine au symptômes qui affectent la personne.
LA PSYCHO-NEURO-IMMUNOLOGIE (PNI)
A travers le monde, depuis plus d’un demi-siècle, des centaines de chercheurs s’intéressent aux effets que l’esprit peut exercer sur le corps et notamment sur la biologie de l’individu. Leurs observations montrent clairement que les émotions jouent un rôle déterminant dans le processus de maladie et de santé : trente années de recherches ont permis d’explorer les effets de la pratique de techniques de gestion du stress et de relaxation sur la maladie. Des études rigoureuses mettent en évidence une amélioration significative de la qualité de vie de personnes gravement malades. C’est à partir de ces constats qu’apparut une nouvelle discipline scientifique : la psycho-neuro-immunologie. L’objet de cette science est de montrer les liens qui unissent des disciplines aussi différentes que la psychologie, la neurologie, l’immunologie et l’endocrinologie ; en d’autres termes les liens unissant l’esprit et le corps. Les recherches les plus récentes permettent d’observer que ces techniques stimulent les défenses naturelles de l’organisme, notamment les cellules NK (Natural Killer) et augmentent ainsi l’espérance de vie
La guérison spirituelle
La guérison spirituelle consiste à ramener la paix, l’harmonie et l’équilibre entre la personne/son corps et son Ame. La maladie n’est pas l’objet de la guérison spirituelle. Il n’y a pas de combat avec « la maladie ». Ce qui est recherché c’est le rétablissement de la paix intérieure, de l’équilibre et de l’harmonie de l’individu qui entraînent la guérison mentale et physique. Dans le processus de guérison spirituelle la personne est actrice et responsable de son processus. Elle est pleinement consciente que sa vie, son épanouissement, sa réalisation, sa guérison reposent entre ses mains avec la mobilisation de toutes ses ressources personnelles intérieures. Dans une conception spirituelle de l’être humain, les malaises, les mal-être, la maladie sont compris comme un conflit entre la personne et son « Ame ». Les « j’ai mal » du corps sont compris comme un blocage de l’énergie vitale dans le corps. Quand la circulation de l’Energie vitale est rétablie dans la partie du corps qui souffre, naturellement on ressent l’Energie mieux circuler dans l’ensemble du corps. La guérison spirituelle est toujours une auto-guérison. Elle est un cheminement personnel intime et unique. Le corps humain est biologiquement structuré pour s’auto-équilibrer. La guérison spirituelle est un processus actif, elle ne consiste pas à attendre un miracle mais en quelque sorte à créer « un miracle » !!!